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Quel logement pour mon enfant étudiant ?

6 juillet 2018

Trouver la formule adéquate pour un budget raisonnable

 

Voilà, les résultats viennent de tomber, vous vous réjouissez de la réussite au Baccalauréat de votre enfant, qui à la rentrée prochaine va désormais avoir le statut d’étudiant. S’il poursuit sa scolarité dans votre ville, il y a de fortes chances qu’il continue à vivre à la maison. S’il ou elle part étudier plus loin, vous vous êtes déjà posés ensemble la question du meilleur choix pour vivre et étudier dans un environnement favorable à ses études et à son équilibre psychologique. Ce n’est pas toujours simple de savoir quelle est la meilleure des solutions et trouver un équilibre social tout en maîtrisant l’équilibre du budget familial.

 

Appartement meublé, colocation, chez l’habitant, en foyer ou en résidence universitaire ?

 

Aujourd’hui, près d’un étudiant sur deux préfère louer un appartement meublé. Quand certains privilégieront l'environnement sécurisant d'un foyer d'étudiant, confessionnel ou non, il s'avère que la solution privilégiée de la colocation est choisie aujourd'hui par 20% des étudiants, loin devant la chambre indépendante ou chez l’habitant (9% d’entre eux). Il s’avère que les résidences étudiantes n’ont plus vraiment la cote, car elles sont aujourd’hui aujourd’hui fortement concurrencées par le nombre d’offres de studios indépendants. La réalité du terrain est que se loger dans un studio à Poitiers, Brest au Mans ou à Saint-Etienne coûte environ 60 % moins cher qu’à Paris. Désormais l’on peut effectuer un premier cycle d’études en province dans des universités délocalisées qui ont su tirer leur épingle du jeu par la qualité de leur enseignement et leur excellent taux de réussite et qui participent également à la redynamisation des villes moyennes.  

 

Investir pour loger votre enfant dans un appartement qui vous appartient ?

Les appartements à vendre par Cabinet de Charry 

Et si l’idée était d’investir et d’acheter un appartement pour y loger votre enfant étudiant ? Gagner sur les deux tableaux nécessite toutefois le respect de certaines conditions. D'abord, votre enfant doit être détaché du foyer fiscal, donc déclarer ses revenus indépendamment des vôtres. Ensuite, ses ressources annuelles ne doivent pas excéder les plafonds Pinel qui dépendent de la localisation du logement. S'il est célibataire, ces plafonds sont fixés. Outre la certitude que votre enfant sera bien logé, votre risque locatif sera a priori quasi nul et vous pourrez réaliser des économies substantielles, notamment en résiliant votre éventuelle assurance loyers impayés qui couvre également les dégradations volontaires.  

 

Etudier l‘opportunité fiscale d'un investissement immobilier pour loger son enfant

Être le propriétaire bailleur vous donne la possibilité de continuer de déduire les charges de vos revenus fonciers (travaux, intérêt d'emprunt, assurance, taxe foncière). La seule condition est de ne pas pratiquer un loyer largement inférieur à celui du marché. Si vous ne respectez pas cette obligation, l'administration fiscale pourrait refuser la déductibilité de l'intégralité des charges du logement. Dans ce cas, elle vous taxerait sur un revenu fictif, correspondant au loyer normalement pratiqué. Rien n'interdit, en revanche, de louer dans la fourchette basse et de ne pas appliquer la réévaluation annuelle.

 

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Fiches pratiques Logement étudiant, Bourses et aides, allocations logement : www.service-public.fr

 

Mon enfant est étudiant, les revenus qu’il a perçus sont-ils imposables ?

 www.impots.gouv.fr/portail/particulier/questions

 

 

 

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